J’ai placé, dans les fichiers de pontt, le mémoire de fin d’études de Caroline Delannoy que je remercie vivement de partager ainsi son travail avec nous.
Ci-dessous, vous trouverez une courte présentation du mémoire et la table des matières.
Pour télécharger le mémoire complet (format pdf, 1.42 Mo), cliquez sur le lien suivant :
Mille mercis, Caroline
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Application du paradigme d’amorçage à des enfants présentant un manque du mot
Certains enfants dysphasiques développent des troubles dans la constitution du lexique mental qui vont se marquer par des difficultés d’accès lexical caractérisées par un « manque du mot ». Le manque du mot se définit par l’impossibilité pour le patient de produire un mot connu au moment où il en a besoin, soit en langage spontané soit lors d’une tâche de dénomination. Bien que de nombreux chercheurs se soient intéressés à ce déficit, nous restons démuni face à un tel trouble. En effet, à l’heure actuelle aucun accord sur l’origine de ces difficultés n’existe dans la littérature. C’est pour cette raison que nous avons décidé de nous intéresser, dans ce mémoire, à la question de l’origine du manque du mot chez les enfants dysphasiques. En effet, outre son intérêt théorique évident, l’identification de pistes concernant l’origine de ce déficit devrait permettre de rendre les remédiations plus ciblées et plus efficaces pour ces enfants.
Afin de fournir quelques éléments de réponse à cette question, nous avons appliqué le paradigme d’amorçage, paradigme couramment utilisé dans l’étude de la production orale chez l’adulte, à cinq enfants dysphasiques présentant un manque du mot. Il s’agissait pour les sujets de dénommer le plus rapidement possible une image tout en ignorant des mots amorces présentés oralement avant, pendant ou après la présentation de l’image.
L’analyse des résultats révèle des différences entre les enfants dysphasiques de notre échantillon quant aux effets de la présentation d’amorces de différents types sur leurs performances en dénomination. Cependant, dans 3 cas sur 5 leurs difficultés d’accès lexical semblent être liées à une imprécision des représentations sémantiques et phonologiques présentes dans leur lexique mental.
TABLE DES MATIÉRES
INTRODUCTION GÉNÉRALE………………………………………..1
Partie Théorique
CHAPITRE I – LE MANQUE DU MOT ………………………..……..3
I. LE MANQUE DU MOT CHEZ LES ENFANTS DYSPHASIQUES…….3
II. LES CARACTÉRISTIQUES DU MANQUE DU MOT……………..….6
III. LES ATTEINTES SOUS-JACENTES AU MANQUE DU MOT……….10
1. LES MODÈLES THÉORIQUES DE L’ACCÈS LEXICAL…….……..11
2. LE DÉVELOPPEMENT LEXICAL CHEZ L’ENFANT……….………15
2.1 Développement des compétences phonologiques……….……….17
2.2 Développement des connaissances sémantiques………….……..18
2.3 Développement des connaissances grammaticales……………….19
2.4 Développement des connaissances pragmatiques………….……20
3. CAUSES POSSIBLES DES DIFFICULTÉS D’ACCÈS LEXICAL……21
3.1 Atteinte phonologique…………………………………………..24
3.2 Atteinte sémantique…………………………………………..…25
3.3 Atteinte mixte…………………………………………………….29
IV. CONCLUSION…………………………………………………………….30
CHAPITRE II : LE PARADIGME D’AMORÇAGE……………….32
I. LES CARACTÉRISTIQUES ET OBJECTIFS DE LA TECHNIQUE
D’AMORCAGE……………………………………………………………32
II. ÉTUDES DANS LA POPULATION NORMALE……………………….36
1. ÉTUDES CHEZ L’ENFANT……………………….…………………..37
2. ÉTUDES CHEZ L’ADOLESCENT…………………..…………………..44
III. IMPLICATIONS DE CES ÉTUDES……………………………………..46
IV. ÉTUDES CHEZ L’ENFANT DYSPHASIQUE…………………………50
V. CONCLUSION……………………………………………………………..52
Partie Expérimentale
CHAPITRE I MÉTHODOLOGIE…………………………………….53
I. POPULATION CONTRÔLE………………………………………….…54
II. MATÉRIEL………………………………………………………………..55
1. SÉLECTION DES IMAGES CIBLES…………………………………..56
2. SÉLECTION DES MOTS AMORCES…………………………………58
III. PROCÉDURE………………………………………………………..60
1. LA TÂCHE ……………………………………………………………..60
2. DÉROULEMENT DE LA PASSATION……………………………….64
IV. PRÉDICTIONS CONCERNANT LES RÉSULTATS DE LA POPULATION CONTRÔLE A LA TÂCHE D’AMORÇAGE……………65
1. PRÉDICTIONS CONCERNANT LES LATENCES DE RÉPONSE….65
2. PRÉDICTIONS CONCERNANT LES ERREURS…………………….67
V. RÉSULTATS DE LA POPULATION CONTRÔLE………………..….69
1. LATENCES DES RÉPONSES………………………………………….70
1.1 Évolution des temps de latence avec l’âge…………..………….70
1.2 Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…………71
1.2.1 Effet d’interférence sémantique.…………………………71
1.2.2 Effet de facilitation phonologique…………….…..…….73
1.2.3 Effet de compétition lexicale…………………………….73
2. LES ERREURS…………………………………………………………76
2.1 Taux d’erreurs………………………………………………………76
2.2 Effets d’interférence, de facilitation et de compétition……….…….77
2.2.1 Effet d’interférence sémantique……………………..…..77
2.2.2 Effet de facilitation phonologique……………………….78
2.2.3 Effet de compétition lexicale……………………………78
2.3 Types d’erreurs……………………………………………………..81
CHAPITRE II – POPULATION D’ENFANTS DYSPHASIQUES….82
I. SÉLECTION DES SUJETS…………………………………………..….82
II. PRÉDICTIONS CONCERNANT LES RÉSULTATS DES ENFANTS DYSPHASIQUES A
NOTRE ÉPREUVE D’AMORÇAGE……………86
1. PRÉDICTIONS CONCERNANT LES TEMPS DE LATENCE…..…..87
2. PRÉDICTIONS CONCERNANT LES ERREURS DE
DÉNOMINATION……………………………………………………..90
III. RÉSULTATS DES ENFANTS DYSPHASIQUES………………………92
1. DONNÉES CONCERNANT LE CAS G…………………………..…..93
1.1. Présentation de l’enfant……………………………………..…..93
1.2. Résultats de G. à notre épreuve d’amorçage…………………….96
1.2.1 Latences des réponses…………………………………..96
A. Comparaison à la population contrôle…………………..96
B. Comparaison entre la dénomination amorcée et non amorcée……..97
C. Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…97
1.2.2 Les erreurs………………………………………………98
A. Taux d’erreurs…………………………………………….98
B. Comparaison entre la dénomination amorcée et non amorcée…….99
C. Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…100
D. Types d’erreurs…………………………………………101
1.3. Discussion du cas G…………………………………..……….102
2. DONNÉES CONCERNANT LE CAS H……………………………..102
2.1 Présentation de l’enfant……………………………………..…102
2.2 Résultats de H. à notre épreuve d’amorçage……………..……106
2.2.1 Latences des réponses…………………………………106
A. Comparaison à la population contrôle…………………..106
B. Comparaison entre la dénomination amorcée et non amorcée……..107
C. Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…107
2.2.2 Les erreurs……………………………………………..107
A. Taux d’erreurs…………………………………….…….107
B. Comparaison entre la dénomination amorcée et non amorcée……108
C. Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…108
D. Types d’erreurs………………………………………….109
2.3 Discussion du cas H……………………………………………110
3. DONNÉES CONCERNANT LE CAS S………………………………111
3.1 Présentation de l’enfant…………………………………………111
3.2 Résultats de S. à notre épreuve d’amorçage……………………113
3.2.1 Latences des réponses………………………………….113
A. Comparaison à la population contrôle……………….…113
B. Comparaison entre la dénomination amorcée et non amorcée….…114
C. Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…115
3.2.2 Les erreurs………………………………………..……116
A. Taux d’erreurs………………………………………..…116
B. Comparaison entre la dénomination amorcée et non amorcée……..116
C. Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…117
D. Types d’erreurs………………………………………….117
3.3 Discussion du cas S…………………………………………….118
4. DONNÉES CONCERNANT LE CAS L……………………………..119
4.1 Présentation de l’enfant……………………………………..…119
4.2 Résultats de L. à notre épreuve d’amorçage…………………..121
4.2.1 Latences des réponses…………………………………121
A. Comparaison à la population contrôle………………….121
B. Comparaison entre la dénomination amorcée et non amorcée……..122
C. Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…122
4.2.2 Les erreurs……………………………………………..123
A. Taux d’erreurs…………………………………………..123
B. Comparaison entre la dénomination amorcée et non amorcée..……124
C. Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…124
D. Types d’erreurs…………………………………………124
4.3 Discussion du cas L…………………………………………….125
5. DONNÉES CONCERNANT LE CAS D……………………………..126
5.1 Présentation de l’enfant…………………………………….….126
5.2 Résultats de D. à notre épreuve d’amorçage…………………..129
5.2.1 Latences des réponses…………………………………129
A. Comparaison à la population contrôle……………….…129
B. Comparaison entre la dénomination amorcée et non amorcée……130
C. Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…130
5.2.2 Les erreurs……………………………………………..131
A. Taux d’erreurs………………………………………..…131
B. Comparaison entre la dénomination amorcée et non amorcée……132
C. Effets d’interférence, de facilitation et de compétition…132
D. Types d’erreurs…………………………………………133
5.3 Discussion du cas D……………………………………………133
CHAPITRE III : DISCUSSION GÉNÉRALE………………………..135
CONCLUSION GÉNÉRALE………………………………………….139
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
salut j’ai besoin d’un test de dénomination rapide de bragard et mon théme de mémoire c’est application de pardigme de l’amorçage sur des enfants dysphasique a algerie donc ce genre de test il n’existe pas a notre pay et merci
Le mieux serait sans doute de vous adresser directement à Mme Marie-Anne Schelstraete dont l’adresse est ici :
http://www.uclouvain.be/repertoire-personnel.html?prs=00029039&Envoi=1
Suite à la demande de Michel, je retransmais ici, ma reconnaissance sur les mémoires de C.DELANOY. Aller les lire, les relire, s’en impregner pour enfin comprendre comment se structure le langage..
Bonjour,
Suis nouvelle sur ce groupe, et en quête de comprendre, et aider à la
compréhension des bilans que nous faisons passer à nos enfants, à
améliorer ou tendre à l’amélioration des prises en charges.
Les Rapports de C.Delanoy que j’ai pu consulté sur votre blog, et que
je retrouve en lien fichier _ ici, sont une vraie mine de SENS. Même
s’il faut parfois et souvent les relire pour capter l’indicible, on y
trouve des réponses, des explications, et on est surtout moins dans le
flou. On arrive enfin à mettre des mots sur nos observations et on
peut expliquer à nos enfants le pourquoi du comment ils
fonctionnent. C’est sacrement rassurant!
Toutefois, il reste difficile de faire une approche réelle avec les
pros de la remédiation..Des qu’on tente un semblant d’approche, ils se
ferment..
Mais c’est avec bonheur que je les transmets à qui de droit (assocs
de parents, ou parents en mal de compréhension faute d’avoir eu un
temps d’explication insuffisant …)
L’absence de diagnostic, ou le diagnostic fourre tout " dysharmonie
évolutive" pour satisfaire l’administration n’aide pas du tout à
l’acceptation du handicap, et altère les prises en charge. Aussi les
parents conscients d’être quelque fois le jouet, entament leurs
recherches et palient avec des pros qui acceptent de relever le défi,
et les résultats sont là.
merci à elle 🙂