Activité Cognitive et Images Modélisées
Je me sens bien incapable de vous parler « intelligemment » de ce site et de l’approche ACIM.
Cependant, pour ce que j’en ai compris, je ne doute pas que les personnes formées en rééducations logico-mathématiques auront plaisir à entrer dans ce site et à le commenter.
Extrait du site :
L’approche ACIM : survol théorique
L’approche A.C.I.M. (Activité Cognitive et Images Modélisées) articule les mathématiques et le cognitif. A cet effet, la notion de problème est mise en avant comme concept charnière associant
la dimension mathématique du cognitif et la dimension cognitive des mathématiques. Le problème se révèle également un outil méthodologique privilégié pour la construction et l’organisation de
connaissances, ainsi que pour la pédagogie de disciplines à composantes abstraites et symboliques.
La pratique A.C.I.M. conjugue l’apprentissage de contenus notionnels précis avec l’élaboration de contenants de pensée généralisables. Cela au travers d’activités de recherche et de production incluant communication et échanges inter-individuels. L’accent mis sur les interactions entre contenants et contenus, entre cognition et métacognition vise à faire progresser
simultanément :
– l’acquisition de connaissances mathématiques et symboliques utilisables dans des champs d’application variés (scolaires, professionnels, personnels),
– la mise en place de comportements, compétences et attitudes favorisant le traitement des problèmes au sens large.
Ces deux dimensions se trouvent associées à l’exploitation d’outils de médiation appelés « Modélisations Systémiques ». Visualisant l’organisation de systèmes complexes, les Modélisations
soutiennent la construction, l’organisation et la mémorisation des connaissances. Elles constituent également des supports pour l’élaboration de stratégies de communication et d’action.
Il s’agit de mettre en œuvre un dispositif de médiation/remédiation permettant à des enfants, des jeunes ou des adultes de réinvestir certains apprentissages, de construire de nouvelles connaissances, de communiquer à propos de leurs savoirs. Dans tous les cas, on travaille sur des champs conceptuels pluri-notionnels mettant en évidence les interactions qui donnent forme aux
notions ainsi que les inter-relations qui leur donnent sens. Il devient alors possible à l’apprenant d’intérioriser des connaissances organisées perçues dans leur globalité, des connaissances
ayant le statut d’outils conceptuels susceptibles de recevoir différentes contextualisations.
A cela s’associe l’entraînement à se confronter à un problème, c’est-à-dire à affronter la complexité, à se familiariser avec le désordre (intérieur et extérieur), à aborder la nouveauté, à développer des démarches cognitives pertinentes et efficientes.
En somme, l’utilisation des modélisations A.C.I.M. vise à créer un environnement autorisant la personne à retrouver confiance dans sa capacité à penser et à comprendre. Au travers de
l’acquisition de connaissances – sources de reconnaissance pour l’individu – se trouve favorisé le développement d’une dynamique réflexive dans la relation que celui-ci entretient avec son
environnement, son savoir et ses propres processus de pensée.
A 12 ans, Leila Josefowicz interprétait le concerto n° 5 de Henri Vieuxtemps (un petit belge) au Hollywood Bowl, Los Angeles, avec le L.A. Philharmonic sous la direction de David Alan Miller.
Dix ans plus tard, la voici dans un autre « petit morceau » de Vieuxtemps :
Un peu plus tard encore, écoutons-la dans un court extrait de la partie finale de la Fantaisie sur Carmen, Op. 25, de Pablo de Sarasate :
Qui a dit que l’on s’ennuyait sur pontt durant l’été ?…