Emmanuelle Prudhon, que je remercie, nous signale ce mémoire réalisé, en 2006, par une enseignante spécialisée, Sylviane MOUSSARIE, sur les jeux utilisés en CLIS.
Titre : Le jeu. Support pour le savoir-être, le savoir-faire et le savoir.
Je ne me considère pas comme suffisamment compétent pour porter un jugement. Je vous laisse donc ce soin ou, plutôt, je vous suggère d’apporter vos critiques constructives.
INTRODUCTION
J’ai fait le choix, depuis deux années, d’enseigner en CLIS 1 auprès d’enfants présentant des troubles importants des fonctions cognitives. Enseignante en école élémentaire, cycles II et III, j’ai toujours été interpellée, comme nombre de mes collègues, par les enfants en difficulté dans l’acquisition et la maîtrise des apprentissages. Chaque année, j’ai essayé de leur venir en aide en mettant en œuvre, selon les caractéristiques du groupe – classe, des groupes de soutien, des groupes de besoin, des ateliers variés… Ensuite, ayant pris la direction d’une école, j’ai été amenée à diriger des équipes éducatives. Lors de ces rencontres, j’ai ressenti plus encore, devant les parcours multiples et délicats de ces élèves, le besoin de pousser plus loin mes réflexions et mes actions pédagogiques.
Ma préoccupation principale est de pouvoir mettre en place des activités qui permettent aux élèves de dépasser leurs difficultés, de maîtriser leurs méthodes et leurs techniques de travail, de restaurer leur image et de prendre conscience de leurs progrès.
Durant ces deux années, les enfants qui m’ont été confiés, outre leur besoin d’aide pour entrer dans les apprentissages de la lecture, du langage oral et écrit, ou des mathématiques ont pour la plupart un point commun : celui d’éprouver de nombreuses difficultés à stabiliser ou à acquérir les nombreuses compétences du savoir-faire et du savoir-être. J’ai donc repris un outil déjà utilisé dans mes classes antérieures : le jeu.
Ma réflexion s’est portée plus précisément sur la question suivante : « Comment le maître D peut-il envisager le jeu comme outil médiationnel afin d’aider les enfants à mettre en place des compétences qui pourraient leur permettre d’entrer plus facilement dans les apprentissages et ce faisant, les aider à consolider leur statut d’élève, d’apprenant ? » A partir de cette réflexion, je fais l’hypothèse que le jeu, par son essence ludique, va permettre à l’enfant de construire et d’exercer des compétences méthodologiques et ainsi lui permettre de résoudre certaines difficultés aux niveaux cognitif, psychomoteur et psychoaffectif.
SOMMAIRE
INTRODUCTION
1/ OBSERVATION D’UN DISPOSITIF DE SCOLARISATION DES ELEVES HANDICAPES A L’ECOLE
1.1 La CLIS : dispositif d’intégration collective
1.2 Diversités des CLIS et leur fonctionnement
1.2.1 Les particularités d’une CLIS
1.2.2 Profil des enfants de CLIS
1.2.3 Les objectifs de la CLIS
2/ PRESENTATION DE LA CLASSE
2.1 Le cadre
2.2 Le groupe
2.3 Ses besoins
2.4 Projet de groupe
3/ POURQUOI J’AI CHOISI LE JEU EN TANT QUE FUTUR MAITRE D ?
4/ LE JEU
4.1 Définition(s)
4.2 Approche théorique
4.3 Le jeu : oui, mais
5/ QU’EST-CE QU’APPRENDRE ?
5.1 Définition(s)
5.2 Présentation de théories sur les stratégies d’apprentissage pour
les enfants aux besoins spécifiques
6/ QUELS JEUX POUR QUELS APPRENTISSAGES ?
6.1 Modalités de mise en place
6.2 Le jeu facteur de socialisation
6.3 Développement des compétences transversales
6.4 Développement des compétences linguistiques
6.5 Développement des compétences mathématiques
7/ JEU ET MEDIATION
8/ JEU ET EVALUATION
9/ BILAN DE L’ACTION
9.1 Constat
9.2 Perspectives
CONCLUSION
Bibliographie
Annexes
http://dcalin.fr/annales/memoires.html
http://dcalin.fr/publications/moussarie.doc
Mon petit frère de la lune – Grand prix 2007 – Prix du Public